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Trouspinette

La petite histoire de la Trouspinette

Les vins aromatisés sont loin d’être une invention récente. Cette pratique est datée de l’Antiquité, quand la haute société se plaisait à agrémenter le vin d’épices de qualité. Au Moyen-Age, les gens du peuple ont singé la technique, avec les aromates dont ils disposaient, bien moins coûteux (fruits, pousses, etc.). 

La Trouspinette, ce vin aromatisé à l’épine, n’est donc pas une invention en tant que telle. Le terme de Troussepinette serait né dans les années 1950. Deux sociétés revendiquent l’origine de cette spécialité vendéenne, avec une orthographe légèrement différente : “trousse-pinette” et “troussepinète”. On retrouve encore aujourd’hui les deux appellations dans les rayons de nos commerces de proximité.

La Troussepinette, spécialité vendéenne aux mille et une recettes

La Trouspinette se compose de 4 ingrédients seulement : 

  • du vin rouge – Préférez un vin de qualité ou vous obtiendrez un apéritif médiocre. 
  • de l’eau de vie – Choisissez-la neutre de préférence.  
  • du sucre 
  • des jeunes pousses d’épine noire – Elles se cueillent sur le prunellier juste après la floraison du printemps, aux mois de mai-juin. 

Pour ce qui est des proportions et des étapes de la recette, elles sont plus ou moins propres à chaque vendéen. Il existe autant de recettes de Troussepinette que de caves en Vendée !

Vous pouvez tabler sur environ 4 litres de vin rouge, 1 litre d’eau de vie, 800 grammes de sucre et 1 kg de jeunes pousses d’épine noire. Une fois tous les ingrédients mélangés, il vous faut laisser macérer la préparation pendant au minimum 1 mois, au frais et à l’abri de la lumière – la cave vendéenne étant le lieu idéal pour accueillir la marmite.

Un mois plus tard, l’apéritif embaume la pièce de son parfum. Il convient à présent de le filtrer pour le débarrasser de tous les résidus d’épine qui seraient désagréables en bouche. La mise en bouteille vient clore la préparation de ce produit du terroir.

Place au meilleur moment : la dégustation. La Trouspinette, légèrement sucrée, se boit fraîche en apéritif. Elle viendra adoucir les goûts marqués du préfou vendéen pour un apéritif aux couleurs locales.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.