Aïe aïe aïe c’est la semaine de rentrée… Il y a urgence à adopter quelques principes pour prolonger les bienfaits de nos vacances. La routine trajet-boulot-école-dodo n’aura pas raison de votre optimisme, c’est décidé ! Réjouissons-nous encore et toujours de nos escapades estivales. Ces vacances ne seront pas qu’un lointain et si beau souvenir si, dans notre quotidien, se glissent quelques respirations. Bien sûr que les vacances ont des effets bénéfiques sur notre corps mais faut-il pour autant attendre les prochaines pour se refaire une santé ?
Continuer de déconnecter, manger équilibré et de saison, dormir, bouger… Voilà ce qu’il est possible de faire au quotidien pour prolonger les bénéfices de nos vacances au soleil.
1. Regardons nos milliards de photos et vidéos de vacances
Peut-être y a-t-il un photographe attitré dans notre tribu dont les cartes mémoires débordent de souvenirs. Mais tous, soyons honnêtes, avons “bombardé” de flash nos vacances.
Alors, rassemblons tous nos précieux clichés, préparons un petit apéritif-visionnage des photos-vidéos avec l’ensemble de notre tribu. C’est une merveilleuse occasion de se retrouver entre « vacanciers ». Préparons-nous cependant à affronter certains classiques du genre :
😱« Ah quelle horreur, Vous avez vu ma tête ? Effacez cette photo pitié ! », dit Pauline, 15 ans, des fusils dans les yeux.
🤣« Haha la chute à vélo que t’as faite papa, j’aurais été au bout d’ma vie à ta place ! », se moque Lola, 11 ans, des smileys dans les yeux.
😍« Maman, ces vacances à la mer étaient les meilleures du monde ! », s’esclaffe Léo, 5 ans, des cœurs dans les yeux.
Attention, aucun membre extérieur ne doit participer à cette séance souvenirs. Une règle d’or en la matière : ne pas “gaver” notre entourage avec ce défilé d’images. Ça peut être long et douloureux de se prendre des claques de bonheur en pleine face ! Et si, de surcroît, nos chers voisins sont partis à Bombay et nous au Pays de Saint Jean de Monts, ils ne seront pas dans le même “trip” !
Enfin parce qu’aujourd’hui, les serveurs sont saturés de photos entassées, faisons des albums. Ils trôneront comme de fiers trophées dans notre bibliothèque et seront une respiration à chaque ouverture.
2. Ne rognons pas notre sommeil et ses bienfaits
Quel bonheur de se pelotonner dans l’épaisseur du sommeil lors de grasses matinées et de siestes au soleil sur un transat ! Pourquoi ces deux laisser-passer sont-ils un droit que l’on n’ose plus revendiquer hors vacances ?
👎🏼 Ok la boîte n’est pas encore équipée de sofa, encore moins de transats !
👎🏼 Vous avez troqué votre camping-car pour une voiture.
Soit.
Mais les weekends sont faits pour se reposer à la toute base, avant que nos enfants décident de faire 10 matchs ou compétitions durant ces précieuses 48 h. Quand cela est possible, vous aussi, parents, avez droit d’être maîtres du temps et de respecter votre horloge biologique interne. Imposez ce droit à votre tribu avec des horaires et des activités aménagées. C’est qui l’patron ?
Un dernier argument : une dette de sommeil augmente nos taux de ghréline, une hormone assez coquine qui déclenche chez nous le genre de pulsions que nous pouvons regretter très vite : la faim !
Bref, vivement qu’on soit augmenté et branché sur batterie. Au moins, on aura une courte autonomie !
3. Mangeons toujours équilibré et de saison, comme en vacances
Cassons les diktats culinaires : si l’été rime avec fruits frais, crudités et taille fine, l’hiver n’égale pas fromage, pommes de terre et poignées d’amour. En Savoie peut-être mais globalement, vous savez qu’à chaque saison son lot de fruits et légumes, de recettes créatives, colorées et diététiques.
Déambulons sur les marchés toute l’année, comme nous adorons le faire en vacances. Régalons-nous des productions locales et de saison le plus souvent possible. Bien sûr, il n’est pas question d’attendre 3 mois avant de succomber à la tentation des gourmandises rentrant dans la catégorie « junk food » : glaces, chichis, apéritifs prolongés, burgers. A petite dose, sans culpabilisation, elles donnent le moral, faut être honnête.
4. Continuons de déconnecter
Exit les résolutions que l’on acte le 31 décembre au soir. Celles que notre cerveau embué prend sans toutes ses complètes capacités fonctionnelles : « Promis, juré, craché, je diminue le nombre d’heures passées devant mes écrans à surfer sur les profils de mes fake friends ».
On sait tous que ces renoncements, malgré la plus grande volonté du monde, ne sont que de vaines tentatives.
Parlons plutôt des déconnexions du cerveau branché H24 sur radio travail ou radio intendance enfants. Et si l’on débranchait la prise sans culpabiliser ?
- Accorder plus de temps à ses proches : de jeux avec nos enfants, de repas, de sorties avec nos amis et parents.
- S’octroyer de longues minutes rien que pour soi, loin de toute autopunition : un bain, une lecture, une séance de relaxation dans notre garçonnière, une heure de footing ou de marche rapide.
- Se limiter à 1 ou 2 h de travail par weekend, savamment planifiées dans les 48 h pour gérer les urgences du travail.
- Laisser nos enfants se réjouir d’une négociation rondement menée sur l’heure du coucher, le menu du dîner ou encore une douche reportée au lendemain.
5. Bougeons-nous !
En vacances, on mange beaucoup mais on se bouge drôlement en contrepartie. C’est même assez naturel et enthousiasmant pour la majorité d’entre nous de tenter des expériences : paddle, surf, accrobranche, rando à pied ou à cheval en forêt, jogging sur le sable, canoé, badminton dans les allées du camping, etc. Ce sont des « sports-plaisir ».
Avec un peu de volonté, lors de cette rentrée, trouvons au minimum un sport-plaisir à maintenir dans la durée.
Nous le savons tous, l’Organisation Mondiale de la Santé nous conseille 30 minutes d’activités physiques par jour. Pour les travailleurs sédentaires, il s’agira peut-être :
🚶🏼♂️ de faire une promenade digestive entre midi et deux,
🚴🏼♀️ d’aller au bureau à pied ou à vélo,
🏃🏼♀️ de s’accorder 1 à 2 h de sport par semaine, le soir ou le weekend.
Facile à dire quand le tour du bâtiment en plein centre-ville est une promenade à cheval sur une plage de sable, l’esplanade et l’estacade pour certains. Facile à dire quand le tour du pâté de maisons en jogging le dimanche est une course à pied au cœur d’une forêt de pins en bordure de mer.
Eh non, tout le monde n’a pas la chance d’habiter au bord de la mer.
En tous les cas, en plein air, en salle, ou à la maison, équipés comme un pro ou grâce au système D, il faut que nos muscles et nos os bougent. Si ça bouge à ce niveau, ça bouge dans la tête : amélioration de la mémoire, de notre capacité de raisonnement et d’analyse et de notre attention par exemple.
6. Gorgeons-nous des rayons UV toute l’année
Pour faire simple, les rayons du soleil ne servent pas qu’à hâler notre peau. Oh que non, et surtout, ce n’est pas là qu’ils sont les plus bénéfiques. Le soleil est un puissant reboosteur de moral en plus d’agir comme un médicament naturel sur notre précieux système immunitaire et nos os.
Et si on faisait les tournesols au moindre rayon de soleil toute l’année. En position debout, face tournée vers le soleil, les yeux fermés, interdisons-nous de parler pendant 2 minutes. Waou on profite, on respire et on sent déjà les effets bénéfiques nous parcourir le corps, du cheveu dressé sur la tête jusqu’aux doigts de pieds ! Sinon, on opte pour le pack luxe : une promenade ou une activité en plein air au soleil, si le timing le permet.
7. Accordons-nous des week-end détente
A toutes les saisons il est bon, détente, voire même “tendance”, de changer d’air. En couple ou avec les enfants, faisons les valises.
Il y a bien quelque part une maison de famille, une petite maison à louer ou un parent à aller visiter… Allez ! Tous les prétextes sont bons pour mettre les voiles.
Rien n’interdit d’ailleurs de retourner ne serait-ce que deux nuits sur le lieu de ses dernières vacances ou mieux, d’y réserver déjà les prochaines. D’ailleurs, quel temps y fait-il en ce moment ?
Ces quelques shoots détox et écologiques devraient pouvoir nous aider à prolonger les bienfaits de nos vacances. En dernier recours, pourquoi ne pas négocier dans notre contrat de travail d’avoir 2 x 6 mois de vacances ? On n’a rien sans rien !
Rédaction originale : Delphine Mougel – Mise à jour : Coraline Mourgues
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